L’association VRAC Lyon Métropole (Vers un Réseau d’Achat en Commun), favorise le développement de groupements d’achat de produits de qualité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et autres quartiers populaires.
Le projet de l’association est orienté vers l’accès du plus grand nombre à des produits issus de l’agriculture paysanne, biologique et équitable à des prix bas, grâce à la réduction des coûts intermédiaires (circuits-courts) et superflus (limitation des emballages) tout en garantissant une rémunération juste des producteurs.
C’est donc à travers plusieurs axes (économique, social, santé, environnement) que l’association va lutter contre les inégalités de consommation :
- la justice sociale, en rendant accessible une alimentation saine, digne et durable
- la mixité sociale, en créant des lieux d’achat favorisant la cohésion sociale
- la solidarité avec les producteurs, en développant des circuits de distribution durables et en achetant les produits aux prix souhaités par les producteurs sans négociation de la part de VRAC
- la démocratie alimentaire, par la mise en place d’un projet collectif et émancipateur
- l’écologie, en réduisant la production de déchets et la pollution via les circuits courts, la vente en vrac et des produits écologiques
- la santé, en encourageant la promotion de la santé, à travers une approche positive de la diversification alimentaire et la prise en compte des déterminants de santé
Pourquoi ?
Pour aller ensemble vers un système alimentaire plus durable, inclusif et résilient.
La défense d’une alimentation et d’une agriculture plus durable, au regard des enjeux écologiques et humains fait partie intégrante de la raison d’être de VRAC. Rendre le bio local, accessible et ludique pour petits et grands au cœur des quartiers est la mission que se donne l’association.
Le projet de VRAC répond à un besoin sociétal non satisfait. Faire face à une précarité alimentaire contrainte, c’est le défi qui est relevé en développant de nouvelles antennes, avec les acteurs territoriaux qui sollicitent l’association. Chez VRAC, on sait qu’avoir accès à une alimentation de qualité est parfois impossible, soit pour des raisons économiques ou des raisons géographiques. D’autant qu’en cas de crise, le budget alimentation est une variable d’ajustement pour les ménages à revenus modestes. Ce projet permet aussi aux habitants, d’agir en faveur d’une citoyenneté éco-responsable en contribuant à un système agricole soutenable et équitable.
Comment ?
Le projet VRAC mobilise un ensemble de partenaires qui mettent à disposition du projet des moyens humains, techniques et financiers, mais également une connaissance du territoire et de ses acteurs.
Au début de chaque projet, ces structures – des centres sociaux, des MJC, des structures de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) – jouent un rôle de facilitateur et permettent aux équipes de VRAC de rencontrer des habitants potentiellement intéressés par l’initiative, en participant à des ateliers inventifs et ludiques (atelier de cuisine, ateliers DIY…). Ces structures accueillent en leur sein des groupements d’achat, ce qui permet d’amplifier la mobilisation et l’information auprès des habitants, tout en approfondissant l’ancrage local du projet.
L’autre volet est un travail d’animation et de sensibilisation dans les quartiers. VRAC place les adhérents.es au cœur de la vie du projet, qui se construit à partir du collectif et des dynamiques locales. Ainsi, sont mises en place des commissions d’adhérents – qui ne sont autres que les habitants des quartiers – pour choisir les produits du catalogue, préparer les commandes avec les équipes de logistique, ou encore pour participer aux distributions.
Le projet se concrétise par la création d’une épicerie éphémère dans un centre social. Les habitants vont venir avec leurs emballages, leurs bouteilles vides et le marché peut commencer.
Quel bilan ?
Créée en 2013 à Lyon, VRAC s’étend désormais sur de nombreux territoires français et en Belgique, à Bruxelles. Présente dans 80 quartiers de l’agglomération lyonnaise, à travers des groupements d’achat dans les quartiers et campus universitaires, ce sont 18 associations locales (dont 4 en cours de lancement) et 1 association nationale.
Actuellement VRAC propose chaque mois à la vente une centaine de références de produits. La gamme contient des féculents (pâtes, riz, farine…), des légumineuses (pois chiche, lentilles, haricots rouges…), des fruits secs et oléagineux, des produits frais et locaux (œufs, pain, fromage, légumes…) et quelques produits transformés : coulis de tomate, huile d’olive, compotes sans sucres ajoutés, jus de fruits, huile d’olive… VRAC propose également des produits d’hygiène et d’entretien.
Le VRAC mobile a été pensé et c’est une cuisine pédagogique mobile qui se traduit par une animation de rue sous forme d’ateliers de cuisine. Le choix de la thématique à aborder est laissé aux habitants. Les échanges peuvent se faire autour des sujets de la saisonnalité, des circuits courts, des produits biologiques ou de la diversification. L’animation est gratuite et un support est diffusé pour conserver les apports de l’atelier. Cette animation permet ainsi d’orienter et de communiquer vers le public ciblé pour acheter des produits alimentaires de qualité er accessibles à toutes et tous.
Le 14 octobre 2022 a été inauguré le premier tiers-lieu alimentaire de VRAC Lyon Métropole : la Maison Engagée Solidaire de l’Alimentation (MESA).
La MESA, est un nouveau lieu dans le 8e arrondissement de Lyon, co-construit avec les habitants et les partenaires du quartier. Plusieurs activités seront proposées au sein de ce lieu hybride et expérimental :
Une cantine, des temps de « cuisine de quartier », un groupement d’achat format épicerie VRAC, et d’autres animations, activités, débats, cours liés à l’alimentation.
Depuis août 2020, VRAC Lyon Métropole fait partie, et ce, pour toute la durée du mandat, des associations siégeant au conseil d’administration du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la ville de Lyon.
VRAC a également intégré en 2021, la Cellule de concertation de l’aide alimentaire mise en place par l’État sur le Rhône et la Métropole de Lyon pilotée par la DDETS (Préfecture).
Le projet en photos
©Bertrand Gaudillère.
L’interview de Boris Tavernier, fondateur de l’association VRAC — Vers un réseau d’achat en commun.
Est-ce que l’objectif de faire reculer la précarité alimentaire dans les quartiers prioritaires est atteint ?
Évidemment que non ! Cela étant dit, bien que VRAC ait été créée il y a 9 ans, nous sommes tout de même présents dans 80 quartiers sur 1500 relevant de la politique de la ville (QPV). Et nous avons pu noter des changements, dans les habitudes de consommation des habitants qui se rendent souvent chez VRAC. Au-delà d’une grande curiosité dont ils font preuve, c’est surtout une confiance qui est retrouvée dans ce qu’il mange. Ils n’ont pas confiance dans les labels bio, encore moins dans le bio des grandes surfaces. Avec un projet comme VRAC, ils ont la possibilité de rencontrer les producteurs locaux, et cela change tout.
Chaque année des visites en bus sont organisées par l’association pour aller à la rencontre des producteurs locaux. Ces rencontres avec les paysans permettent de quitter un environnement urbain et surtout de voir comment ils travaillent, ce qui conforte les habitants dans leur choix de consommation.
Lors de ces échanges, les habitants apprennent que 50 % des paysans sont au Revenu de Solidarité Active (RSA). Ils se rendent compte que les produits qu’on peut trouver chers ne permettent pas aux paysans de vivre de leur activité. Une réflexion sur le rôle des intermédiaires et les impasses du système agro-industriel est menée.
Il faut également souligner le poids des maladies chroniques d’origine alimentaire (obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers…) qui se répandent et qui induisent des frais de santé importants. On est donc tout simplement face à un enjeu de santé publique.
L’objectif de VRAC, c’est un accès à une alimentation de qualité pour tout le monde, on revend tout au prix d’achat, on ne fait pas de marge. Notre action de terrain, reste une goutte d’eau dans cet océan de l’industrie alimentaire, mais cela nous permet de peser, à notre niveau, sur les politiques publiques, ce qui est également notre objectif.
Aujourd’hui, nous sommes présents sur tout le territoire. Nous siégeons aux côtés d’instances comme les Restos du cœur, les banques alimentaires et la FNSEA. C’est le modèle dominant pour pouvoir faire entendre notre plaidoyer.
VRAC se définit comme un espace ressource collaboratif : pouvez-vous nous décrire comment cette dynamique participative s’articule ?
L’intérêt, est de remettre les mangeurs et les mangeuses, comme nous aimons les appeler, au cœur du système alimentaire. Nous voulons qu’ils soient acteurs de leurs choix alimentaires. Trop souvent encore en France, bon nombre de personnes ne consomment pas ce qu’elles souhaitent. Elles sont contraintes de consommer des produits de moindre qualité, au détriment de leur santé. Pour nous, la question de l’alimentation choisie est importante.
Pour permettre aux personnes d’être au cœur de notre action, nous n’avons pas choisi de fonctionner selon un système distributif. Après avoir adhéré à l’association, les bénévoles qui animent les actions sont les habitants eux-même, et non pas des personnes extérieures.
Des commandes sont passées tous les mois, soit avec un logiciel en ligne soit via des permanences physiques. Les produits sont choisis par quelques personnes, qui constituent les groupes produits, en fonction des besoins et des quantités souhaitées, sans contraintes de poids.
Tout se passe principalement dans les centres sociaux, qui sont des lieux identifiés par les habitants. Ce sont aussi les seuls équipements de proximité ouverts à toutes et tous dans les quartiers. Une épicerie éphémère va être mise en place par une équipe le matin. C’est une dizaine de personnes dans chaque groupement d’achat qui organise l’action, puis chaque habitant vient avec ses propres emballages, ses bouteilles, ses récipients.
Toujours pour renforcer l’implication des habitants, certains sont ambassadeurs du projet sur leur territoire. À la métropole de Lyon, nous sommes présents dans une dizaine de villes différentes, et nous ne pouvons pas être en lien systématiquement avec toutes les collectivités. C’est pourquoi, lors de réunions organisées par les municipalités sur des questions de développement durable par exemple, ce sont les adhérents de VRAC, donc les habitants qui vont y participer et non les salariés de l’équipe VRAC. Dans presque chaque association, si ce n’est pas encore le cas, c’est en cours, il existe un « collège habitant » au sein du conseil d’administration. Ce sont les habitants, spécialistes de leur territoire, qui sont les plus à même d’identifier et de solutionner les problématiques qui les concernent.
Actuellement, dans le 8ème arrondissement de Lyon, VRAC ouvre son premier tiers-lieu alimentaire, la Maison Engagée Solidaire de l’Alimentation, la MESA, qui signifie la table en espagnol. Pour construire ce projet, les habitants du quartier se sont réunis durant une année avec l’équipe de VRAC. Ce sont les habitants qui ont choisi les produits, les prix, l’aménagement, ce qui leur permet de s’approprier le lieu et de le faire vivre. Il est important de sortir de la logique de « décider à la place », et même d’arrêter avec la concertation, on s’inscrit dans une approche de coopération plutôt que de concertation.
Pour ce nouveau lieu, nous avons bénéficié du plan de relance, du dispositif « Les Quartiers Fertiles » porté par l’ANRU, du soutien de collectivités et de fondations. Ce sera donc un restaurant bio local, avec une triple tarification, c’est-à-dire que le prix d’un menu (entrée, plat, dessert) sera à 4 €, 8 € ou 12 € selon les moyens financiers de chacun. Pour ne pas stigmatiser les futurs clients, il ne sera pas demandé de preuves de revenus, ce sera sur du déclaratif. Il y aura également une épicerie VRAC à triple tarification. Chaque produit sera étiqueté de trois prix et toujours, selon la même philosophie, ce sera en fonction des moyens de chaque personne. Enfin, la MESA abritera une cuisine collective, pour que les habitants puissent choisir ce qu’ils vont cuisiner ensemble et repartir avec les plats pour la semaine.
Nous avons également créé des collectifs, des assemblées citoyennes de mangeurs et de mangeuses à Paris, à Lyon et à Vaulx-en-Velin pour questionner les gens sur leur rapport à l’alimentation et pour politiser leur discours.
Des balades urbaines sont organisées, pour aller relever les prix dans différents magasins, pour faire prendre conscience aux habitants des inégalités auxquelles ils sont confrontés. L’objectif est qu’ils puissent porter un discours politique auprès de leur collectivité sur les questions d’accès à l’alimentation.
Quelles seraient les actions à mener pour renforcer l’ancrage territorial d’une alimentation saine et abordable ? Surtout en temps de crise où l’on sait que l’alimentation est une variable d’ajustement dans les ménages aux revenus modestes ?
Actuellement, la première question qui vous est posée lorsque vous montez un projet est : quel est son modèle économique ?
Aujourd’hui, les associations doivent à la fois répondre à un besoin sociétal qui n’est pas satisfait et générer des profits, ce qui n’était pas le cas dans le passé. Il était encore possible de trouver des financements assez facilement. C’est donc bien un choix politique : il faut investir massivement sur cette question-là, au niveau local comme au niveau national.
Au sein de la métropole de Lyon, nous avons beaucoup de chance, nous sommes très soutenus sur ces projets de justice alimentaire. Pour faciliter l’accès à une alimentation saine et abordable, il faut multiplier les projets dans les quartiers isolés, et leur permettre d’avoir le choix, et de ne rien imposer. Au sein de la métropole de Lyon, il y a 18 groupements d’achat.
Les groupements d’achat, c’est une solution. Mais cela peut être également une épicerie coopérative où les personnes peuvent aussi s’investir. En revanche, il faut tout de même des lieux de distribution pour permettre l’accès aux produits.
Il faut également continuer à développer des jardins, mais des jardins nourriciers. Aujourd’hui, il y a dans certains quartiers des jardins partagés, qui permettent d’être à l’extérieur, de créer du lien et de travailler la terre, mais pas forcément de se nourrir.
On peut aussi imaginer avoir plus de fermes urbaines dans les quartiers. Ce sont des lieux où il y a de l’espace, et où est entrepris beaucoup de renouvellement urbain, à l’exemple de Montréal qui compte 1500 hectares de fermes urbaines dans la ville. Beaucoup d’associations, là-bas, produisent et revendent à prix coûtant dans de petits marchés, dans des quartiers où il n’y a aucun commerce. On peut également envisager de créer des bouts de terre agricole dans les parcs.
L’autre difficulté à laquelle sont confrontés les ménages, c’est l’incapacité de cuisiner. Aujourd’hui, avec une facture énergétique qui ne cesse d’augmenter, la cuisine collective est une vraie solution. D’autant plus qu’elles existent déjà, dans tous les quartiers. Dans les centres sociaux, dans les écoles, dans des restaurants d’entreprise, dans des EHPAD : partout en France, il y a des cuisines qui sont sous-utilisées.
En donnant accès aux cuisines collectives comme au Québec ou en Belgique, il ne reste plus qu’à créer des collectifs, cartographier les cuisines existantes, ou à défaut, en installer. Ce qui va donner la possibilité aux personnes de faire le choix du plat à cuisiner et du lieu où elles souhaitent s’approvisionner, selon leurs moyens, avant de cuisiner ensemble. C’est ce que la MESA, dans le 8e arrondissement de Lyon, va permettre.
Cette démarche permet de lutter contre la précarité alimentaire, contre l’isolement et de lutter contre la précarité énergétique.
Il n’y a pas une seule solution ; il n’existe pas une solution simple à un problème qui, lui, est complexe.
Si l’on veut intervenir de façon plus globale sur les questions alimentaires, c’est la politique agricole commune qu’il faut modifier. VRAC milite à travers le collectif SSA, pour une Sécurité Sociale pour l’Alimentation. Le principe est simple : quels que soient les moyens de chacun, chaque personne reçoit chaque mois 150 € pour se nourrir. Ce qui permet de sacraliser le budget alimentation, pour que ce ne soit plus une variable d’ajustement des budgets des ménages avec des revenus modestes.
Instaurer une universalité de 150 € par mois, et comme à l’époque créer des caisses de conventionnement local où les personnes peuvent choisir où dépenser cet argent. L’idéal serait bien entendu de l’orienter vers une alimentation durable.
Ce projet est un projet systémique qui permet à la fois de faire travailler les paysans et leur permettre de vivre mieux, de mieux nourrir les personnes et de préserver l’environnement. Le collectif SSA est une réponse globale, en attendant, on peut monter bon nombre de projets qui fonctionnent sur les territoires.
En quoi le concours de cuisine organisé par VRAC permet-il de renforcer la présence dans chaque territoire ?
L’idée du concours est venue d’un échange avec des habitantes d’un quartier de Vaulx-en-Velin. Chacune vantant les mérites de sa culture culinaire, et chacune étant convaincue que sa propre cuisine était la meilleure. Pour les départager, nous avons décidé d’organiser un concours.
Il m’a paru très important à ce moment-là de valoriser ces femmes. Il y a une importance à participer au changement de regard du grand public sur ces quartiers, le but n’est pas de changer leur image, mais le regard qu’on porte sur eux.
À l’occasion des concours, VRAC fait venir des chefs étoilés, des personnalités reconnues, des cols bleu, blanc, rouge, comme dans un vrai concours. Se dire que l’on va cuisiner pour un chef étoilé, ou meilleur ouvrier de France, a un impact fort sur l’estime de soi, et c’est valorisant pour les participantes.
Le concours permet à la fois d’avoir un événement qui est festif, fédérateur sur un quartier et véritablement, on s’amuse. Ça permet de travailler sur une consommation moins carnée, puisqu’on organise des concours végétariens.
Ces concours ont des effets inattendus. Ce sont des événements majeurs pour certaines personnes, au point de leur avoir permis de changer de trajectoire de vie. D’ailleurs l’année prochaine à Lyon, au mois de juillet, nous allons organiser une grande finale de tous les vainqueurs de tous les concours de cuisine de VRAC en France.
Les concours se déroulent au cœur des quartiers, en extérieur quand le temps le permet. C’est l’occasion d’organiser un concert, un buffet. Beaucoup de personnes du quartier qui ne connaissent pas du tout VRAC viennent, ce qui nous permet de les sensibiliser à une alimentation saine et durable, autour d’un évènement culinaire et culturel.
Nous avons également créé des ateliers de cuisine mobiles, des VRAC mobiles à vélo, des « vélos popotes ». Ce sont des vélos-cargos qui se transforment en cuisines, ce qui permet à l’animateur de s’installer au pied des immeubles et de faire à manger avec les enfants du quartier qui sont très heureux de pouvoir partager un moment autour d’une création culinaire.
- Nom : Lyon
- Département : Rhône
- Région : Auvergne-Rhône-Alpes
- Population : 518 635 habitant·es
- Maire : Grégory Doucet
- Site internet : Site officiel de la ville
- 80 groupements d’achat
- 4500 foyers adhérents et environ 12 000 personnes touchées par les actions
- 750 bénévoles
- 50 salariés
- Avril 2021 : 6 associations actives, 4 en cours de création et près de 3500 foyers adhérents
- Janvier 2021 : Création du réseau VRAC France qui fédère l’ensemble des antennes locales
- Février 2019 : VRAC lauréat du PNA (Programme national pour l’alimentation)
- Précarité et accès à une alimentation durable, à la fois saine et éthique : des enjeux multiples.
- Bienvenue sur le site de la Maison Solidaire de l’Alimentation !
- VRAC : Comment démocratiser le BIO ?
- Dossier de presse : VRAC, Vers un Réseau d’Achat en Commun
- Rapport d’activité 2021 de VRAC Lyon Métropole