Ils avaient déjà tiré la sonnette d’alarme en mai dernier, lorsqu’ils ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour déplorer « le décrochage des quartiers ». Ils avaient obtenu le doublement du budget de l’agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Ces « dépités-maires » de banlieues partagent aussi « le sentiment d’être abandonnés » par l’État qui se « méfie d’eux » et lui « redemandent de leur faire à nouveau confiance ». Vingt-trois maires* — dont Xavier Lemoine, maire (LR) de Montfermeil et son homologue (LR) du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen — du « Club des maires de la rénovation urbaine » reprennent la plume pour interpeller le chef de l’Etat.
Pour en savoir plus : Le Parisien – du 27 septembre 2018
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