Suite à l’Assemblée générale du 17 novembre 2011, Renaud GAUQUELIN, maire de Rillieux-la-Pape, vient d’être élu Président de Ville et Banlieue. Il succède à Claude DILAIN, président de l’association depuis avril 2008. Renaud GAUQUELIN, nouveau Président de l’Association des Maires Ville et Banlieue de France, a présenté à la presse une déclaration commune aux élus de l’association : « En 2012, les banlieues donnent rendez-vous à la République ». Catherine ARENOU, maire de Chanteloup-les-Vignes, est réélue 1ère vice-Présidente.
Cette Assemblée générale a été pour les élus de Ville & Banlieue, à 6 mois des prochaines élections présidentielles, l’occasion de réaffirmer leur mobilisation et leur engagement pour des mesures d’urgence et un réengagement fort de l’Etat en faveur des quartiers en difficultés, dans le cadre d’une déclaration commune : « En 2012, les banlieues donnent rendez-vous à la République ».
La déclaration rappelle que « les banlieues vivent une crise structurelle profonde, sociale, économique, identitaire, qui malgré les politiques publiques mises en place, en fait les victimes d’injustices sociales et territoriales inacceptables » (…) « Le destin de notre République est intimement lié à celui de ces territoires. Sortir les banlieues de la situation de relégation dans laquelle elles se trouvent, c’est promettre un nouvel élan à notre République. L’Association des maires Ville et Banlieue de France appelle donc de ses vœux une politique de la ville profondément renouvelée :
– une politique de la ville globale et transversale, interministérielle, qui soit une véritable politique de coordination des politiques de droit commun dans les quartiers en difficultés.
– Une politique de la ville différenciée, territorialisée, qui ne s’impose pas à tous de manière aveugle, mais qui tienne compte de la réalité des besoins locaux. Il y a autant de politiques de la ville que de quartiers défavorisés.
– Une politique de la ville pilotée au niveau local par le maire et repensée au niveau métropolitain comme vecteur d’aménagement de nos territoires, car les phénomènes de ségrégation socio-spatiale et de mixité sociale doivent aussi être résolus à une échelle plus large.
– Une politique de la ville large et ambitieuse, qui ne soit pas une variable d’ajustement budgétaire, particulièrement en temps de crise. La rigueur ne doit pas être le prétexte à une contraction des champs d’intervention ou de la géographie prioritaire. La rigueur, c’est a contrario avoir l’exigence de faire de la politique de la ville une priorité nationale en étant convaincu qu’elle est un rempart contre la crise pour nos territoires. »