Cet élu de 55 ans, issu des quartiers populaires, est un transfuge du Parti socialiste qui s’est rapproché d’Emmanuel Macron. Il était aussi président de l’agence de rénovation urbaine.
Le premier gouvernement d’Élisabeth Borne avait fait l’impasse sur la ville et le logement, suscitant la colère et l’inquiétude des élus locaux et des acteurs de terrain. En nommant le maire divers gauche de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), Olivier Klein, 55 ans, à la tête de ce ministère au caractère très social, l’exécutif choisit un proche du chef de l’État, issu des quartiers populaires, venu du Parti socialiste (PS).
Ancien militant communiste qui a rejoint le PS au début des années 2000 avant d’en être exclu en 2020 pour avoir maintenu sur sa liste un député La République en marche aux élections municipales (ce qui ne l’a pas empêché d’être réélu avec 64,5 % des voix), Olivier Klein, le « M. Ville et quartiers » du président candidat pendant la campagne présidentielle, a été signataire parmi 600 élus, au mois de novembre 2021, d’un appel pour la réélection d’Emmanuel Macron vantant « la relation de confiance » tissée avec l’Etat lors du précédent quinquennat. Le président de la République l’avait nommé, dès 2017, quelques mois seulement après son élection, à la tête de l’ANRU.