« Je n’ai pas d’explications, je n’ai pas compris… » En privé, Jean-Louis Borloo soupire et se repasse le film. Car c’est bien Emmanuel Macron qui lui a demandé d’élaborer un plan pour les banlieues et qui « en a fait des tonnes » au téléphone lundi soir (l’Élysée parle d’un coup de fil « assez amical »), ne laissant rien présager de l’opération enfouissement du lendemain. Tout à son lobbying, et peut-être grisé d’être à nouveau dans le jeu et sous la lumière, Jean-Louis Borloo portait sa confiance en bandoulière. « Il a pris un coup sur la tête », dit un proche. Mardi à l’Élysée, l’ancien ministre de la Ville a fait bonne figure. Un élu qui l’accompagnait raconte pourtant qu’« il avait du mal à avaler sa salive ». Le député centriste Maurice Leroy, le voyant (derrière son poste de télévision) bouger sur sa chaise, s’est même demandé si son ami « allait partir ». En coulisses, ses proches parlent de « camouflet », d’« humiliation abominable », d’une « violence inouïe ».
Pour en savoir plus : Le Parisien – du 26 mai 2018
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