La ville a rajouté un volet environnemental à son contrat de ville, dont la première traduction concrète a été votée cet automne sous forme d’une dotation aux associations.
Bruit, pollution, précarité énergétique, alimentation peu diversifiée… Pour les habitants des quartiers populaires, c’est souvent la double peine : les inégalités environnementales se cumulent aux difficultés sociales. Paris ne fait pas exception à la règle. 362.000 habitants, soit 16 % des Parisiens vivent dans l’un de ces quartiers, généralement situés aux portes de la capitale. Un sur quatre y vit sous le seuil des bas revenus. Un sur trois a moins de 25 ans. Et désormais, « 77.000 ménages sont en situation de précarité énergétique » rappelle Anne-Claire Boux, la maire adjointe (EELV) chargée du dossier dans l’équipe d’Anne Hidalgo, qui pointe également un « taux d’obésité plus élevé que la moyenne parisienne » dans ces quartiers.