Avec la loi Egalité et citoyenneté votée fin 2016, la définition de la sous-occupation a changé. Un logement comptant un nombre de pièces habitables supérieur d’une pièce – contre deux auparavant – au nombre de personnes qui y vivent est considéré comme sous-occupé. Il s’agit de faciliter la mobilité au sein du parc de logements sociaux. Des dérogations sont prévues, liées à l’âge, au handicap et dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). «Il faut tenir compte des situations particulières: parents divorcés qui accueillent leurs enfants un week-end sur deux ou en garde alternée, grands-parents qui gardent leurs petits-enfants», souligne Beatrix Mora, directrice des politiques urbaines et sociales de l’USH. «Et plus de 40% de ces personnes ont plus de 65 ans, sont vulnérables et attachées à leur quartier, leur environnement. Elles ne possèdent rien, elles ont construit toute leur vie autour de leur logement.»
Pour en savoir plus : Libération – du 27 septembre 2017
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