L’ouvrage illustré de cartes postales du sociologue Renaud Epstein montre la diversité des grands ensembles et l’expérience de leurs habitants loin de leur image stéréotypée et catastrophiste.
De hautes tours d’une vingtaine d’étages, des barres de quinconce ou alignées, de larges avenues, parfois plantées d’arbres ou de sculptures monumentales. Le ciel est toujours bleu sur ces grands ensembles bâtis dans les années 50-60. Cité Beauregard, La Paillade, Les Raguenets, la Fontaine d’Ouche… Ces images nous paraissent familières et datées, ces cités froides et inhumaines. Mais quand elles sont sorties de terre, on les regardait comme des merveilles architecturales et des foyers modernes pour des milliers d’arrivants.
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