Invité à Dijon aux journées d’échanges de « France urbaine », l’association nationale des élus des grandes villes et intercommunalités, j’ai porté la parole des communes et communautés abritant des quartiers urbains prioritaires.
J’ai notamment rappelé qu’il n’est pas possible de contraindre aux mêmes efforts financiers que les autres nos maires au bord de l’épuisement, devant supporter des coûts croissant exponentiellement de gardiennage, de surveillance, de vidéo protection, de remplacement de conteneurs à ordures brûlés, d’enlèvement de carcasses de voitures carbonisées, de réparations d’écoles saccagées, de dédoublement,-imposé par l’Etat lui-même, des classes de CP et CE1-, de compensation, pour les associations qui s’épuisent à maintenir les équilibres sociaux, des désengagements financiers contraints des départements et régions, ou de fonctionnement des nouveaux équipements sportifs, culturels ou socio-éducatifs dont l’Etat a lui-même impulsé la création.
Sans dispositions dérogatoires urgentes, pas question de signer quelque pacte de confiance que ce soit avec un État qui n’affiche que mépris pour nos territoires !
Et donc nos 5,5 millions d’habitants.
Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer (83), président de Ville & Banlieue