Le budget 2025 a suscité la colère des élus et associations, qui déplorent la diète imposée à la politique de la ville. Muet sur le sujet, le nouveau premier ministre est pressé d’agir. L’avenir de la rénovation urbaine, menacée d’extinction, est l’urgence principale.
Pour les quartiers populaires aussi, la potion budgétaire a un goût amer. Le gouvernement a acté, lundi 3 février, la réduction des crédits alloués à la politique de la ville dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Dans la mouture finale du texte, adopté sans vote mercredi, la mission voit son budget passer de 639,5 à 609,6 millions d’euros. Soit une baisse de 42 millions d’euros si on y inclut l’inflation, pour les 1 580 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), le financement des associations de proximité ou les dispositifs de découverte culturelle, artistique et sportive.