Souvent lors de manifestations –que ce soit pour «Je suis Charlie», Nuit debout ou encore les mobilisations pour le climat ou le travail–, des éditorialistes s’interrogent sur l’absence ou le manque de visibilité des personnes habitants les quartiers populaires urbains. La question se pose de nouveau pour le mouvement des «gilets jaunes».
Ces formes d’interrogation, plus que suspicieuses, désignent le monde des cités HLM comme un monde à part. Une petite enquête effectuée récemment, de manière informelle, à Ermont (Val-d’Oise) et Gennevilliers (Hauts-de-Seine) nous a permis de rectifier un ensemble de stéréotypes sur la question. Or, si les «gilets jaunes» mobilisent un certain nombre de personnes, ils n’engagent pas pour autant la France entière. C’est déjà une première remarque.
Pour en savoir plus : Slate – du 09 janvier 2018