Le phénomène est suffisamment nouveau pour mériter d’être relevé : la loi Lamy, mais aussi les lois ALUR et NOTRe ont amené les intercommunalités franciliennes à se saisir d’une compétence peu assumée jusqu’alors. Ce sont désormais 30 des 82 EPCI franciliens qui exercent cette compétence, dont 11 des 12 établissements publics territoriaux (EPT), 18 communautés d’agglomération et 1 communauté urbaine. L’enjeu : non seulement la reconnaissance des intercommunalités comme ensemblier du développement territorial, mais aussi la mobilisation des politiques territoriales de droit commun, et l’articulation avec les nouvelles compétences reconnues aux ensembles intercommunaux, la mobilité et le développement économique.
En savoir plus :
« Politique de la ville : vers un pilotage stratégique intercommunal »
– la Lettre du CGET, numéro 340
– La Chronique de l’interco n° 16