Devant le risque indiscutable de reprise de l’épidémie de COVID 19 et soucieuse de protéger au mieux nos populations sur l’ensemble du territoire national par des mesures fortes, l’Association des maires Ville & Banlieue de France est préoccupée par le coût des masques de protection dont l’usage généralisé s’impose aujourd’hui.
Les habitants des quartiers populaires urbains, indiscutablement plus vulnérables que d’autres, (taux de chômage plus élevés, revenus moyens globalement très en dessous de la moyenne nationale, pauvreté plus importante), ne peuvent se trouver exclus de la vie économique, sociale, culturelle, éducative… pour des raisons de fragilité financière ou de précarité sociale. Ils doivent avoir plein accès à la scolarité des enfants, aux services publics, aux lieux de vie et d’exercice de leur citoyenneté.
Certes, ils ne sont pas les seuls. De nombreuses catégories sociales, en milieu urbain et rural, subissent avec difficulté les conséquences de la récession qui découle de la crise sanitaire. Mais les habitants des quartiers populaires urbains vulnérables représentent près de 6 millions des habitants de la France.
A ce titre, la solidarité de la Nation doit s’exercer en priorité pour eux.
Aussi l’État doit exercer sa mission régalienne de santé publique de manière indifférenciée en faveur de tous nos concitoyens, sans qu’aucune discrimination d’ordre financier n’entrave le droit constitutionnel à l’Égalité entre tous. C’est pour ces raisons que notre association demande au gouvernement la fourniture gratuite des masques.
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Contact : Sylvie Thomas – déléguée générale
Tel : 06 77 89 78 82