La décision, rare depuis la première nomination d’un ministre d’État chargé de la ville, en 1990, suscite la désapprobation des maires de banlieue.
Ils s’attendaient « au moins » à un secrétariat d’État. Face à l’absence, au sein du gouvernement de Michel Barnier, d’un portefeuille dévolu à la politique de la ville, les maires de banlieue se disent « révoltés », témoigne Gilles Leproust, maire (PCF) d’Allonnes (Sarthe) et président de l’Association des Maires Ville & Banlieue de France (AMVBF). « Cette suppression marque un nouveau tournant dans le mépris affiché par les gouvernements successifs d’Emmanuel Macron vis-à-vis des quartiers populaires », juge-t-il. Une décision rare depuis la première nomination, en 1990, d’un ministre d’Etat chargé de la ville. En 1997, le gouvernement de Lionel Jospin avait fait l’impasse pendant un an avant de nommer Claude Bartolone ministre délégué.