Ce dispositif permet aux employeurs de toucher jusqu’à 15 000 euros sur trois ans en cas d’embauches pour ces emplois qui visent 5,5 millions de personnes, et notamment les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Un décret vient de prolonger le système des « emplois francs » : il vise 5,5 millions de personnes, les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Si elles les embauchent, les entreprises peuvent être aidées et toucher une belle somme : 5 000 euros par an sur trois ans quand on embauche une personne résidant dans l’un des 1 514 quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ils sont répartis sur tout le territoire, en métropole et en outre-mer. Le ministère du Travail précise, dans un « questions-réponses », qu’à diplôme, âge et parcours équivalents, il est plus difficile d’accéder à un emploi pour ces habitants. Au-delà de la lutte contre les inégalités, il s’agit pour le gouvernement, d’une arme de plus pour arriver au plein emploi, ou en tout cas, pour continuer à faire baisser le chômage.