Aubervilliers, Bobigny, Clichy-sous-Bois, Grigny, Saint-Denis, Sarcelles… la douzaine de communes « défavorisées » d’Île-de-France, que la chambre régionale des comptes a contrôlées, ont en commun la jeunesse de leur population, un taux de chômage élevé, la faiblesse des revenus des ménages, ou encore une part importante de logements sociaux. Dans un tel contexte, les communes ont été amenées à développer « une offre étoffée de services à la population ». Elles consacrent une partie significative de leur budget à l’équipement des écoles, à l’accueil des enfants dans des structures périscolaires, ou encore à des politiques de rénovation urbaine. En outre, pour pallier l’implantation de professionnels de santé, elles prennent en charge parfois le fonctionnement de structures de santé municipales.
Pour en savoir plus : La Banque des territoires – du 06 février 2019