Cinq mois après le discours du président de la République, la commune de l’Essonne regrette encore la mise de côté du plan proposé par l’ancien ministre de la Ville. Un texte qu’elle avait en grande partie inspiré. Tout est parti de Grigny, le 16 octobre 2017. Un an plus tard, l’appel des élus de la banlieue à sortir de l’« apartheid social » résonne encore dans le dédale labyrinthique de la Grande Borne, ou les tours délabrées de Grigny 2, l’autre – immense cité – de cette ville de l’Essonne, collée à l’autoroute A6. « Le sursaut de la nation que les élus et les associations appelaient de tous leurs vœux n’a pas eu lieu, constate le maire Philippe Rio (PCF). Le rapport Borloo a été mis de côté par Emmanuel Macron. Il reste un goût d’amertume, un sentiment de gâchis. Aujourd’hui, nous avons des annonces au compte-gouttes. »
Pour en savoir plus : Le Parisien – du 16 octobre 2018