« Comme ceux des autres territoires, les élus des villes populaires commencent leur campagne budgétaire sans visibilité quant aux moyens sur lesquels ils pourront compter. Rencontrant jeudi 23 janvier 2025 la ministre de la Ville, ils ont mis l’accent sur la nécessité de préserver à la fois le droit commun et les dispositifs spécifiques de la politique de la ville.
Les élus de Ville & Banlieue ont rencontré ce 23 janvier 2025 la ministre de la Ville, Juliette Méadel. Cette dernière leur a confirmé qu’un comité interministériel des villes (CIV) se tiendrait à la fin du mois de mars. « Notre demande préalable, c’est d’avoir une réunion d’appréciation de la mise en œuvre des mesures qui avaient été actées lors du dernier CIV à Chanteloup-les-Vignes », a mis en avant Gilles Leproust, président de Ville & Banlieue, lors d’un point presse organisé à l’issue de l’entrevue avec la ministre. Parmi ces mesures, le fléchage de 15% du fonds vert en direction des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) est particulièrement scruté par les élus.
Mais la priorité du moment, nationalement comme localement, c’est le budget. Si « la pression sur les collectivités » semble s’atténuer dans la version du projet de loi de finances pour 2025 que vient d’adopter le Sénat, les élus des villes populaires demandent des crédits de droit commun et des lignes dédiées à la politique de la ville qui leur évitent d’avoir à réaliser de coupes douloureuses dans leur budget. « La dégradation sociale se poursuit, on a besoin d’avoir les moyens d’accompagner nos habitants et nos associations », insiste Gilles Leproust. »