Les deux tiers du deuxième programme national de rénovation urbaine (PNRU), qui prévoit 14 milliards d’euros pour transformer les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), ont été engagés fin 2024, a annoncé ce mercredi 11 décembre l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Mais le risque de trésorerie déficitaire plane : dans un rapport de fin novembre, le Sénat relevait que l’État n’avait versé que « 107 millions d’euros, soit à peine 9% du montant prévu d’ici 2033 ».
En 2023, la totalité des 14 milliards d’euros de concours financiers dédiés au Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU), dont 10,7 milliards d’euros de subventions, a été allouée à des projets, et les deux tiers ont été engagés dans des opérations fin 2024, a fait savoir ce 11 décembre l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Lancé en 2014, le NPNRU a pris le relais du premier programme national PNRU (2004-2021) et doit s’achever en 2030. Il prévoit de transformer 448 quartiers situés en QPV, c’est-à-dire de rénover ou démolir de grandes barres d’immeubles, de reconstruire des immeubles plus petits, d’aménager des espaces publics ou de fournir de nouveaux équipements.