Et le ministère de la Ville disparut… Acteurs associatifs, élus des communes populaires et sociologues ont longtemps joué à à imaginer l’hypothétique suppression du ministère de la Ville, espérant au fond d’eux qu’une telle décision puisse alors être synonyme de réveil des autres ministères mais aussi des collectivités territoriales et autres opérateurs de l’État. Qu’il n’y aurait plus besoin d’apposer un pansement sur une jambe de bois à travers des dispositifs spécifiques et un interlocuteur dédié pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), en somme, puisque l’ensemble des acteurs publics auraient enfin consenti, ce jour-là, à flécher et renforcer pour de bon leurs politiques de droit commun et crédits associés vers les populations vulnérables y étant concentrées.
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