« La plupart des facteurs nourrissant le malaise sont toujours là, et les braises rougeoient encore », affirme une soixantaine d’élus de tout bord, dans une tribune publiée samedi, trois mois après les émeutes urbaines qui ont embrasé plusieurs villes de France. Ils redoutent que le gouvernement n’ait pas pris la mesure de la situation dans les quartiers populaires, et ne s’apprête à détourner progressivement le regard.