Un projet d’arrêté permettrait aux acteurs de « quick commerce » disposant d’un point d’accueil des clients d’être considérés comme des commerces. Un pied dans la porte inadmissible pour les élus des grandes villes, qui tentent de contrecarrer le déploiement de ces installations. La concertation menée par le gouvernement devrait se poursuivre à la rentrée.
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, a secoué la torpeur habituelle de la mi-août. Dans un tweet publié le 13 août, il s’agace d’un projet d’arrêté proposé à la consultation par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires encadrant davantage les dark stores, ces entreprises proposant des livraisons rapides via Internet grâce à des entrepôts installés dans le cœur des villes. Le texte distingue cependant deux types de locaux.