Logement, politique de la ville, transport, numérique : l’absence de ces thèmes dans les intitulés des portefeuilles ministériels annoncés le 20 mai n’a pas manqué de provoquer de nombreuses réactions chez les acteurs publics. Nombre d’entre eux s’en inquiètent, mais d’autres y voient l’amorce d’une approche plus « systémique » des politiques publiques.
« On a tous remarqué ça et les SMS ont fusé » : le 20 mai, Khalid Ida Ali, directeur du développement social urbain (DSU) de Vitry-le-François et président de l’Inter-réseaux DSU (IRDSU), a découvert l’absence de ministre de la ville dans le nouveau gouvernement depuis Séville, en Espagne, où il participe à un séminaire international de l’Ecole de rénovation urbaine. « J’avais espéré que le président de la République avait compris l’attente forte, notamment des jeunes des quartiers, et qu’il y aurait un signal fort, mais j’accueille cette information avec déception », commente-t-il.