« Je suis née ici, ma fille et mes petites filles aussi et l’une d’elles serait morte si on avait du faire plus de route ! La maternité doit rester ! », clame Evelyne Blanquet, 72 ans, pieds dans la neige devant l’hôpital de Creil. Comme cette élue PCF, plus d’une vingtaine d’habitants, élus, représentants du personnel, « désespérés » mais « pas résignés » étaient une nouvelle fois réunis mercredi pour crier leur colère, à l’aide de pancartes, autocollants et tracts.
Après une opération escargot jusqu’à Senlis, ils sont ensuite revenus à Creil pour « occuper le hall pacifiquement » jusqu’en soirée. L’Agence régionale de Santé (ARS) Hauts-de-France l’a réaffirmé début janvier : leur maternité, promise à la fermeture depuis plus d’un an, sera bien transférée d’ici lundi à Senlis, à 12 kilomètres, où ils ont aussi manifesté mercredi.
Pour en savoir plus : La Croix – du 24 janvier 2019