Une ville dont un tiers des habitants vit en dessous du seuil de pauvreté et qui a 93 % de logements sociaux peut-elle s’offrir la transition écologique ? A Val-de-Reuil (Eure), l’écoquartier des Noés prouve que oui. Mieux, cette réalisation démontre que plus les endroits et les gens sont en difficulté, plus le développement durable est un impératif. Ce n’est pas un luxe pour bobos. L’«écovillage», comme l’appellent les habitants, est traversé de voies aux noms évocateurs : place du Climat, place Bucolique, rue de la Nature, de l’Environnement, de l’Ecologie, des Energies douces… Mais contrairement aux rues des Cerisiers qui n’ont jamais vu une cerise, celles-ci méritent leur nom.
Pour en savoir plus : Libération – du 01 janvier 2019
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