«Nous n’avons rien, nous ne savons rien», lâche Hasso, Kurde irakien de 20 ans. Une semaine après l’évacuation de la «Jungle» de Grande-Synthe (Nord), des centaines de personnes errent, à nouveau, sans accès aux services de base. Ce jour-là, sous une pluie fine, environ 200 jeunes hommes, capuche sur la tête et vêtements humides, attendent un repas près d’une zone commerciale en périphérie de la ville. La semaine dernière, les autorités ont évacué le campement de la gare de triage, un terrain au milieu d’un bois coincé entre autoroute, chemin de fer et locaux de la SNCF, où quelque 500 personnes s’étaient installées. Pour un total d’environ 650 à 700 sur la commune, selon les associations et la mairie.
Pour en savoir plus : Libération – du 15 septembre 2018