Le plan anti-pauvreté du gouvernement, qui devait être présenté en juillet (et même en avril à l’orgine) a été repoussé en septembre (voir encadré). Contrairement aux baisses d’impôts des plus aisés, autant la pauvreté peut attendre. Pour autant, le président de la République a tout à fait raison de souligner qu’en France nombreux sont ceux qui se complaisent à « documenter le sinistre » comme il dit [1] et idéalisent le passé. La critique sociale peut aussi servir le conservatisme. Dénoncer est une chose, construire une politique en est une autre. Pourtant, ceux qui ont fait des propositions pour lutter contre la pauvreté sont nombreux, ils sont surtout rarement écoutés par le pouvoir. Dans ce registre, on peut citer le travail réalisé par Denis Clerc et Michel Dollé dans Réduire la pauvreté, Un défi à notre portée, paru en 2016 (Ed. Les Petits Matins) ou l’ouvrage de Julien Damon Éliminer la pauvreté, publié en 2010 (PUF). Quinze années de travail de l’Observatoire des inégalités donnent également quelques idées sur le sujet.
Pour en savoir plus : Observatoire des inégalités – du 10 juillet 2018
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