Quand il est baigné par le soleil de printemps, le paysage est presque attrayant. De la drôle de statue couchée de la place de l’Œuf jusqu’à l’immense pelouse centrale, piquée de pâquerettes et percée d’aires de jeux, en serpentant à travers les petits immeubles colorés, parfois droits, parfois courbes, la balade à la Grande Borne de Grigny (Essonne), une des cités les plus sensibles de France, n’est pas désagréable. Pour un peu, on aurait envie de croire à l’utopie de l’architecte Émile Aillaud qui, en 1971, avait pensé bâtir ici, pour reloger les habitants des bidonvilles, une vaste cité-jardin où les enfants seraient rois.
Pour en savoir plus : La Croix – du 17 avril 2018
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