Après la démission du maire de Sevran, Stéphane Gatignon, «Libération» a recueilli la parole de quatre élus de villes périphériques. Tous parlent de «burn-out» et dénoncent l’inaction de l’Etat. En huit mois, les maires de banlieue ont tout connu. Un été meurtrier où on leur a annoncé la perte de centaines d’emplois aidés et la coupe claire dans le budget de la politique de la ville. Un automne où ils se sont repris à espérer, après les promesses présidentielles de «plan de bataille». Puis un hiver studieux à «co-construire», du moins le croyaient-ils, la future relance de la politique de la ville. Aujourd’hui, quel que soit leur parti, ils dénoncent un printemps du mépris.
Pour en savoir plus : Libération – du 30 mars 2018
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