Suite à la publication du décret du 3 mai 2017 (n° 2017-693) portant création et organisation du « Conseil scientifique sur les processus de radicalisation », France urbaine est devenue membre de ce dernier.
Le Conseil a vocation à dresser des passerelles entre le monde de la recherche et les services opérationnels impliqués dans la lutte contre la radicalisation.
Présidé par le Premier ministre, il doit « faciliter le dialogue entre les administrations publiques et les chercheurs en sciences humaines et sociales, (…) contribuer à la valorisation des résultats de la recherche en sciences humaines et sociales et à leur réutilisation au bénéfice des politiques publiques de prévention et de lutte contre la radicalisation ». Il pourra proposer au Premier ministre « toute mesure visant à améliorer la politique de prévention et de lutte contre la radicalisation ».
Il est composé de quatorze représentants institutionnels, dont quatre représentants d’associations d’élus locaux (nommés sur propositions de France urbaine, de l’Association Régions de France, de l’Assemblée des Départements de France et de l’Association des Maires de France) et de treize universitaires. L’Institut national des hautes études sur la sécurité et la justice assurera le secrétariat général du Conseil.
Vu sur :
– France Urbaine – du 11 mai 2017