Emmanuelle Cosse et Laurence Rossignol ont adressé le 8 mars aux préfets une instruction sur l’accès au logement social des femmes victimes de violences (« victimes au sein du couple marié ou non, mais également en risque de mariage forcé ou bien encore victimes d’autres violences telles que l’esclavage domestique ou la traite des êtres humains », précise le texte) ou en grande difficulté, notamment les familles monoparentales « cumulant les difficultés d’ordre familial, social et économique ». Il s’agit de « leur accorder un accès en priorité et en urgence à un logement social, et leur éviter si possible le recours à un hébergement temporaire ».
La ministre du Logement et de l’Habitat durable et la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes demandent aux préfets de « s’assurer que l’ensemble des bailleurs et réservataires de logements sociaux prennent mieux en compte ces situations particulières », en leur rappelant les dispositions législatives qui facilitent leur accès à un logement « sûr et pérenne ».
Pour en savoir plus :
– La circulaire du 8 mars 2017