Placée sous les figures tutélaires de Jean-Louis Borloo et Claude Dilain (présents en vidéo), cette journée a d’abord ramené sous les feux de l’actualité politique le consensus existant entre tous les acteurs du logement social et de la politique de la ville.
Oui, l’État doit se réengager dans la rénovation urbaine et les services publics de proximité : c’est une condition de l’égalité et de la justice sociale, une condition de réussite de la rénovation urbaine, une condition de la mixité et du retour des classes moyennes. L’enjeu ? Rien moins que l’émancipation et l’intégration de tous ceux qui, dans les quartiers populaires, démontrent leur volonté farouche de s’en sortir, pour qui nous devons aujourd’hui poursuivre le travail de renouvellement urbain ; et à qui nous devons donner sans délai les moyens de la formation, de la création d’entreprise et de l’emploi local… Tels étaient les grands messages des débats de la matinée.
Quant à l’après-midi, elle a permis au public de redécouvrir le foisonnement des initiatives citoyennes dans tous les domaines ; de l’insertion par l’activité à la formation aux métiers du numérique, du dialogue citoyen aux échanges sociaux et culturels. Un revigorant mélange de créativité et de solidarité qui n’aura surpris aucun des élus de banlieue présents dans la salle… et que la nation gagnerait à reconnaître, sous peine d’alimenter un peu plus la tentation sécessionniste dans certains quartiers, nourrie de trop de relégation et d’ignorance sociale.
Le « Manifeste en faveur des quartiers », présenté en clôture de la journée et que Ville & Banlieue s’apprête à signer, entend porter à la fois cet optimisme et cette exigence dans la campagne présidentielle.
A consulter :
– Manifeste Place à nos quartiers