La hausse programmée du Fonds de péréquation intercommunale (FPIC) qui devait le porter à 1,2 milliard d’euros (soit 2% des recettes fiscales du bloc communal) en 2017 n’aura pas lieu. Simple étalement du mouvement de péréquation visant à corriger les énormes inégalités existant entre les villes et agglomérations de notre pays, le temps d’intégrer les fusions d’intercommunalités issues de la loi NOTRe ? Ou bien coup de frein à ce mouvement sous la pression des collectivités les plus riches ? Les prochaines lois de finances le diront.
Le débat parlementaire s’annonce assez âpre entre ceux qui ne voudront pas se contenter d’un « bol d’air » d’une année, et ceux qui, dans les territoires les plus populaires, voudront légitimement trouver des marges financières à la hauteur des enjeux de solidarité auxquels ils sont confrontés.
Pour aller plus loin :
– http://www.localtis.info – du 6 septembre 2016
– http://www.lagazettedescommunes.com – du 5 septembre 2016