La lecture du rapport 2015 de l’Observatoire national de la politique de la ville laisse sur sa faim. Si l’objet était de montrer combien les 1.500 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) – qui rappelons-le ont été dessinés en 2015 sur la seule base de la concentration de la pauvreté de ses habitants – concentrent tous les indicateurs de la précarité, les statistiques présentées le 3 mai par le président de l’observatoire Jean Daubigny, à Hélène Geoffroy, ont bien rempli leur rôle. Si bien rempli d’ailleurs que la secrétaire d’Etat à la politique de la ville a aisément pu défendre « la nécessité d’une intervention exceptionnelle dans ces 1.500 poches de pauvreté »…
Pour en savoir plus :
– www.localtis.info – du 4 mai 2016
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– Quartiers prioritaires : l’effet ZEP n’est pas au rendez-vous – Localtis du 4 mai 2016