Les Programmes de réussite éducative ont-ils des effets positifs sur les attitudes, les résultats et les trajectoires des enfants, ou bien sont-ils sans effet ? Deux études commandées et publiées par le CGET soutiennent des positions opposées sur le sujet. Impossible d’en tirer la moindre conclusion ?
Le CGET a voulu relever le défi avec une série de préconisations.
Pour les uns, aucun effet notable du PRE, ni sur les performances scolaires, ni sur le bien-être ou le comportement des enfants, ni sur l’implication des parents…
Pour les autres, deux groupes d’enfants retireraient du PRE des bienfaits incontestables : ceux qui souffrent d’une difficulté particulière (d’ordre sanitaire, psychologique ou autre) compromettant leur capacité à apprendre ; et ceux qui cumulent ces difficultés personnelles avec un contexte familial « plus fragile ».
Nullement découragé par cette divergence radicale, le CGET a lancé un groupe de travail visant à faire évoluer rapidement la formule des PRE. Les propositions à l’étude sont :
– affiner la connaissance des publics,
– moduler les aider en fonction de leurs difficultés,
– cibler plus fortement les PRE sur ces groupes censés en être le plus bénéficiaires,
– mobiliser les services sociaux autour des enfants en grande difficulté,
– renforcer les liens entre Éducation nationale et référents PRE, entre les enseignants et les services chargés des questions familiales,
– mobiliser davantage les intercommunalités.
Pour des informations complémentaires :
– Préconisations pour une amélioration du PRE – CGET (en pdf)
– Rapport du comité de pilotage du 2 mars 2016 (en pdf)
– Localtis du 29 mars 2016