Après l’AMF et France urbaine, c’est au tour des élus franciliens d’émettre des doutes quant à l’efficacité de la réforme des rythmes scolaires au vu des sommes dépensées par leurs communes. « Cette réforme nationale ne prend pas assez en compte la réalité du terrain et ne démontre pas son impact positif pour l’enfant », conclut l’Association des maires d’Ile-de-France (Amif), à l’issue d’une enquête menée parmi ses adhérents. Pour l’améliorer, les élus franciliens ont proposé trois mesures à Françoise Cartron, vice-présidente du Sénat, rapporteure du projet de loi pour la refondation de l’école de la République, missionnée à l’automne par le Premier ministre pour réfléchir à l’amélioration de l’organisation des activités périscolaires consécutives à la réforme des rythmes scolaires dans les petites communes et les communes rurales. La sénatrice (PS) de Gironde doit notamment, d’ici à mars prochain, « définir les conditions d’un accompagnement renforcé par les services de l’Etat aux communes »…
Pour en savoir plus :
– www.localtis.info – du 18 février 2016