C’était l’une des promesses phares du candidat Hollande en 2012 : la priorité donnée à l’école primaire, là où « les premières difficultés se manifestent et [où] l’échec scolaire se forme ». La « refondation de l’école », si chère à l’ancien ministre de l’éducation Vincent Peillon, devait se faire « dans l’ordre », commencer par le commencement. Par cette école primaire à l’issue de laquelle un enfant sur quatre a des acquis fragiles, quatre sur dix des difficultés à maîtriser les fondamentaux du « lire-écrire-compter ». Mais aussi cette école dans laquelle la France investit moins que dans le secondaire, où un maître gagne en moyenne 30 % de moins que s’il enseignait au lycée…
Pour en savoir plus :
– http://abonnes.lemonde.fr – du 17 octobre 2015