Sylvia Pinel, ministre de l’Egalité des territoires et du logement, a dévoilé le 18 décembre dernier la liste des derniers écoquartiers officiellement reconnus au cours de la deuxième vague de labellisation : 19 projets au total, issus de 13 régions, parmi lesquels 14 sites en rénovation urbaine.
Un symbole ? Pas seulement, puisqu’avec plus de 40.000 logements réalisés en 32 opérations et plus de 110.000 en projet, au titre de 78 autres, les écoquartiers représentent un volume significatif de logements. Ceci d’autant plus que 53 projets sont simultanément reconnus comme « engagés »pour l’obtention prochaine de ce label.
Mais le fait remarquable est ailleurs : alors que vient d’être publiée la liste des 200 quartiers éligibles au NPNRU, 14 de ces nouveaux projets concernent des sites en rénovation urbaine ; et 2 des villes de banlieue appartenant à Ville & Banlieue, nommément Nanterre (92) et Les Mureaux (78).
De fait, le label « Ecoquartiers » valorise surtout la qualité et l’exemplarité des projets urbains en matière d’aménagement et de construction durable, à partir de critères exigeants de performance environnementale. C’est pourquoi le ministère travaille d’ores et déjà avec l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), à une méthode d’évaluation nationale permettant de garantir certains standards de qualité dans les domaines de la sobriété énergétique, la préservation de la ressource en eau et la réduction de la production de déchets. Méthode qui sera testée au cours du premier semestre 2015 et dont les résultats seront présentés en fin décembre au cours de la COP 21 de Paris.
